Une heure de comptines pour enfants avec au programme: Promenons-nous dans les bois, l'araignée Gypsie, lundi matin, pomme de reinette et pomme d'api, le petit ver de terre, la famille tortue, il était un petit navire, fais dodo colas mon p'tit frère, un éléphant qui se balançait, il court il court le furet, une sourie verte, le bon roi Dagobert, mon petit lapin, biquette, meunier tu dors, sur le pont d'avignon, à la pêche aux moules, ah les crocodiles, maman les p'tits bateaux, Alouette Alouette, le fermier dans son pré, la mère michel, au feu les pompiers, tourne tourne petit moulin, dans sa maison un grand cerf, dans la ferme de Mathurin, ah vous dirai-je maman, petit escargot, mon âne, pirouette cacahuète, ainsi font font font, les petits poissons dans l'eau, au clair de la lune,
A la suite de cette vidéo je vous propose un article très intéressant sur l'éducation du tout petit et de l'enfant et les stratégies autour de l'obéissance.
Le saviez-vous?
L'obéissance des enfants
Nous avons toutes en tête l’image d’un tout-petit pris d’une colère épouvantable et qui jette du sable sur ses camarades de jeu au parc ; d’un garnement capricieux de deux ans qui réclame des bonbons au supermarché en se roulant par terre ; ou encore d’un bambin de trois ans qui hurle au restaurant.
Face à de telles scènes, nous préférons souvent blâmer les parents pour mieux nous rassurer : jamais nous ne laisserions notre tout-petit terroriser ainsi tout le jardin d’enfants ni perturber le repas d’autres personnes !
Et pourtant un jour, nos convictions s’écroulent : nous nous retrouvons à la place de ces malheureux parents et nous cherchons désespérément comment désamorcer la situation. Nous sommes alors confrontés à ce grand défi qu’est la discipline ! Et à nous de le relever par nos propres moyens !
Pourquoi la discipline représente-t-elle un tel dilemme ? Tout simplement parce qu’il s’agit d’un exercice périlleux. D’un côté, aucun parent ne souhaite que son enfant ne devienne un enfant gâté, et de l’autre, plane le spectre de l’hypercontrôle, la peur d’être celui ou celle qui impose les limites.
Il est donc important d’essayer de trouver un juste milieu pour que notre enfant grandisse en respectant les autres et en étant bien élevé.
Quelques principes de base
Voici quelques principes de base sur lesquels les spécialistes s’accordent :
1. La famille comme soutien.
Apprenez très tôt à votre enfant que la famille est un soutien, et que tous ses membres doivent s’entraider. Même un bébé peut apprendre à vous aider rien qu’en tendant les bras quand vous vous apprêtez à le porter.
2. Le respect mutuel.
Les parents comme les enfants se reprochent souvent un manque d’écoute. Montrez l’exemple très tôt. Quand votre enfant essaie de vous dire quelque chose, arrêtez ce que vous êtes en train de faire, soyez attentive et écoutez. Attendez la même chose en retour de la part de votre progéniture.
3. La cohérence.
Soyez cohérente et déterminée à propos des règles et des corvées. Choisissez une seule corvée pour votre enfant mais soyez ferme. Votre petit comprendra alors que vous vous intéressez à lui car vous attendez de lui un comportement responsable.
4. La vie n’est pas toujours juste.
Nous avons souvent peur de décevoir ou de contrarier nos enfants, trop peur même affirment certains spécialistes. Cependant, si un enfant ne ressent jamais la peine ni la frustration, ou s’il n’est jamais triste ni déçu, il ne développera pas les capacités psychologiques nécessaires à son futur bonheur. Si votre enfant est contrarié parce que vous avez puni différemment l’un de ses frères ou sœurs, vous pouvez lui dire : « Je sais que cela te semble injuste et je suis désolée que tu sois contrarié, mais tout n’est pas toujours juste dans la vie. »
Quelques outils pour les bébés, les tout-petits et les enfants plus âgés. Ces outils ne fonctionnent pas à chaque fois, ni pour tous les parents et enfants, cependant ils offrent différentes options, et c’est déjà parfois beaucoup pour certains parents à la recherche de solutions miracles !
Outil : Aimer sans compter
Âge : De la naissance à 12 mois (et au-delà !)
Principe : En tant que parent, on se demande parfois si on ne cède pas quand on prend son enfant pour la 20e fois dans les bras. Faut-il instaurer des limites ? Pas encore. Répondre aux besoins de votre bébé ne le rendra ni exigeant ni capricieux.
C’est même plutôt le contraire. En donnant à votre enfant l’amour et l’attention dont il a besoin, vous l’aidez à devenir une personne équilibrée et bien élevée. Il est important que votre bébé ait confiance en vous et qu’il sache que vous êtes là pour satisfaire ses besoins.
Car si votre enfant a confiance en vous, il se sentira plus en sécurité et sera moins anxieux sur le long terme. Et lorsque vous devrez instaurer des limites, il comprendra que vous l’aimez même quand vous le réprimandez.
Exemple pratique :
Votre petit de quatre mois pleure alors que vous l’avez nourri il y a une demi-heure. Votre belle-mère vous conseille de le laisser pleurer, mais les spécialistes affirment que c’est une erreur. En pleurant, votre bébé cherche à vous faire savoir qu’il a besoin de quelque chose, même si vous ne savez pas de quoi il s’agit. Essayez de parler à votre enfant, de le nourrir une nouvelle fois ou de lui chanter quelque chose. Votre enfant a besoin de savoir que vous êtes là pour lui, même si c’est simplement pour être pris à bras.
Outil : Enlever et remplacer
Âge : De 6 à 18 mois
Principe : Comme nous, les enfants apprennent en faisant les choses par eux-mêmes. Quand votre bébé jette son bol de petits pois par terre juste « pour voir ce que ça fait », c’est en effet parce qu’il est curieux de voir ce qu’il va se passer, et non pas parce qu’il veut vous énerver ou salir le carrelage de la cuisine.
Cela ne veut pas dire pour autant que vous devez supporter tout ce que votre enfant fait si vous n’êtes pas d’accord, notamment s’il s’apprête à faire quelque chose de dangereux. Dans ce cas, prenez l’objet concerné ou éloignez-en votre enfant et proposez-lui une activité plus sûre pour lui.
Expliquez bien à votre enfant ce que vous êtes en train de faire même s’il est trop jeune pour comprendre. Il est important qu’il sache que certains comportements sont inacceptables, et que c’est votre rôle de le lui rappeler.
Exemple pratique : Votre enfant de 18 mois n’arrête pas d’attraper votre collier préféré pour en mâchouiller les perles. Plutôt que de le laisser faire ou de lui retirer votre collier des mains en permanence, enlevez-le et expliquez à votre enfant qu’il ne faut pas mâcher les bijoux. Donnez-lui ensuite un anneau de dentition ou tout autre jouet qu’il peut mettre dans la bouche dans le même but et dites-lui que ça, il peut le mâcher.
Outil : Réparer ensemble les erreurs
Âge : De 12 à 24 mois
Principe : Reprenons l’exemple des petits pois ci-dessus : il existe une différence entre un bébé qui jette la nourriture par terre pour s’amuser et un tout-petit qui salit volontairement pour que maman ou papa nettoient.
Ce tournant se produit quand votre enfant devient capable de savoir quand il fait quelque chose qu’il n’est pas censé faire, soit aux environs de son premier anniversaire. Quand votre enfant vous regarde avec malice et qu’il renverse son bol de petits pois, vous savez qu’il est temps d’agir et notamment de lui apprendre à être responsable de ses actions.
Exemple pratique : Votre tout-petit a laissé un sacré bazar sous sa chaise haute. À la fin de son repas, posez-le par terre et demandez-lui de vous aider à ramasser ce qu’il a laissé tomber. Expliquez-lui ce que vous faites : « Regarde, le carrelage est tout sale parce que tu as laissé tomber des petits pois, alors il faut nettoyer. »
Outil : Souligner les choses positives
Âge : 12 mois et plus
Principe : Relevez quand votre enfant se comporte bien plutôt qu’uniquement le réprimander quand il fait une bêtise. Il vous faudra probablement un peu de temps avant de prendre l’habitude de récompenser les bons comportements au lieu de punir les mauvais, mais au final cela sera plus efficace.
Exemple pratique : C’est l’heure de la sieste, un moment potentiellement conflictuel avec votre tout-petit. Détournez son attention en félicitant votre enfant y compris pour de petites choses : « C’est bien d’avoir arrêté de jouer quand je te l’ai demandé comme ça nous allons avoir le temps de lire une histoire ensemble. Et si tu t’allonges maintenant, on aura peut-être même le temps d’en lire deux ! » Félicitez votre enfant à chaque fois qu’il participe au bon déroulement de la sieste et récompensez-le en lui lisant une histoire ou en lui chantant une chanson.
Outil : Demander l’aide de son enfant
Âge : À partir de 12 mois
Principe : Même si ce n’est pas une évidence, les enfants sont naturellement serviables et coopératifs. Il serait donc dommage de ne pas profiter de ce penchant naturel !
Demandez à votre enfant de participer aux tâches quotidiennes de la maison pour qu’il apprenne que tout le monde s’entraide, que ce soit pour laver les légumes, donner à manger au chien ou ranger le linge. En participant, votre enfant apprendra à être serviable, et cette qualité lui sera très utile quand il sera plus grand.
Exemple pratique : Au supermarché, quand votre enfant pleurniche pour descendre du chariot, attrapez une boîte de céréales et dites-lui : « Maman doit acheter de la nourriture pour que toute la famille puisse manger et a besoin que tu l’aides. » Tendez-lui ensuite la boîte et laissez-le la déposer dans le chariot. Vous pouvez aussi demandez à votre enfant de vous aider à repérer ses produits préférés sur les rayons.
Outil : Maîtriser la colère
Âge : De 12 à 24 mois
Principe : Les tout-petits ont tendance à piquer des colères car ils ne sont pas encore capables de contrôler leurs émotions. Les colères ne constituent pas un problème de discipline à proprement parler, mais plutôt une difficulté à gérer la colère. Elles surviennent quand les enfants n’obtiennent pas ce qu’ils veulent et qu’ils sont mécontents.
La première chose à faire est de laisser votre enfant se calmer de la façon qui fonctionne le mieux pour lui. Si votre enfant vous laisse faire, prenez-le dans les bras, faites-lui un câlin et bercez-le jusqu’à ce qu’il soit apaisé. À l’inverse, si le fait de le toucher aggrave la situation, laissez-lui de l’espace.
Ne parlez pas à votre enfant de ce qu’il s’est passé avant que la tempête émotionnelle ne soit passée. Mais quand ce sera le cas, essayez d’identifier ce qui a provoqué sa colère.
Exemple pratique : Votre enfant ne voulait pas s’habiller, il a donc piqué une colère et jeté tous ses jouets à travers sa chambre. Quand il se sera calmé, ramenez-le dans la pièce et tranquillement mais fermement, dites-lui qu’il est temps maintenant de ramasser les jouets. Si la tâche semble trop décourageante, partagez-vous les jouets. Montrez un tas à votre enfant et dites-lui : « Toi tu ramasses ceux jouets-là et moi je ramasse ceux-là là-bas. » Restez avec votre enfant jusqu’à ce qu’il ait fini de tout ramasser.
S’il refuse de ramasser ou s’il pique une autre colère, reprenez les étapes précédentes en laissant votre tout-petit se calmer plus longtemps, et en vous assurant qu’il vous prenne au sérieux. Ramassez ensuite les jouets ensemble.
Outil : Utiliser le langage des tout-petits
Âge : De 12 à 24 mois
Principe : Une autre astuce pour encourager votre bébé à faire ce qui est bien et non l’inverse, est d’utiliser un langage qu’il comprend. Imaginez que votre enfant est une sorte d’homme de Néandertal miniature et utilisez des mots très très simples, des phrases courtes avec beaucoup de répétitions, des gestes et les émotions pour montrer à votre enfant que vous comprenez ce qu’il se passe dans sa tête.
Exemple pratique : Votre enfant vient d’arracher un jouet des mains de l’un de ses petits camarades. Plutôt que de le punir ou d’essayer de lui expliquer pourquoi il ne faut pas faire ça, prenez le temps de vous mettre à sa place pour comprendre ce qu’il ressent et exprimez-le pour lui : « Tu veux le camion ».
En montrant à votre enfant que vous comprenez ce qu’il ressent, vous l’aidez à se calmer et une fois qu’il sera totalement apaisé, il pourra écouter ce que vous avez à lui dire. Une fois de plus, parlez-lui simplement : « On ne prend pas, on ne prend pas, c’est au tour de Nicolas. » Cela peut sembler un peu étrange au début, mais ça fonctionne !
Outil : Écouter les « Non »
Âge : À partir de 12 mois
Principe : « Non » est l’un des premiers mots que beaucoup de tout-petits apprennent à dire et qu’ils répètent presque aussitôt le plus souvent. Ces refus permanents sont parfois très pénibles pour les parents. Aussi étrange que cela puisse paraître, l’un des moyens de prévenir ces « Non » sans fin et de les prendre au sérieux quand votre enfant les prononce. Car après tout, nous avons tous tendance à nous répéter quand nous pensons qu’on ne nous écoute pas.
Exemple pratique : Votre enfant court alors que sa couche est sale et il refuse de s’arrêter pour que vous la changiez. Commencez par lui demander s’il veut que vous lui changiez sa couche, et s’il répond non, dites-lui d’accord et attendez un peu. Au bout de 5 minutes, demandez-lui de nouveau. S’il refuse encore, attendez encore.
Le plus souvent, au bout de la troisième fois, votre bébé finira par vous répondre « Oui » car il se sentira mal à l’aise dans sa couche. Et peut-être comprendra-t-il alors que le fait de dire « Non » peut avoir des conséquences négatives et arrêtera-t-il de tout refuser de façon systématique.
Que pensez-vous de ces méthodes?
Source de l'article: Babycenter
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